Mais le calme est illusoire et souvent de bien courte durée.
Pour preuve, un homme seul s'approche lentement des palissades. Sur son passage, les herbes ploient et n'osent pas se relever. Il incarne le désorde, il est l'enemi du calme...
A mesure que la distance le séparant des hautes portes de bois se réduit, tout le village semble retenir son souffle. Normal, il fait nuit et tout le monde pionce cordialement.
Il est devant les portes. Une main gantée sort de sa cape et vient fraper contre les troncs d'arbres formant l'entrée. Le bruit est trop faible alors il tappe plus fort, sur un morceau de métal. Si le bruit du coup n'est pas mieux, l'interjection qu'il hurle en se tenant la main après suffit. Une sentinelle est réveillée...
Nigel dormait bien, mais le voilà réveillé. Il se traine jusqu'au bord des palissades et jette un coup d'oeil en bas. Il ne voit pas bien celui-ci qui attend l'ouverture du chemin mais il sent son aura et le reconnait ainsi. La personne en bas léve ses yeux rougeatre vers lui. Nigel frémit et décide de na pas ouvrir, il en informe aussitôt le voyageur et lui demande de passer son chemin.
Mais l'homme en bas a vu la chose autrement, et il defonce la porte d'un grand coup d'épée. Lentement, il pénêtre dans le village...
Le bruit de la porte s'éffondrant a réveillé Sielfried, la deuxième sentinelle, plus dur à réveiller que son confrère. Il regarde en bas et reconnait à son tour l'homme. Il se tourne vers Nigel et lui reproche de ne pas l'avoir laissé entrer.
" Tu savais bien qu'il ne renoncerait pas, et maintenant va falloir reconstruire la porte!"
Ensuite il reporta à nouveau son attetion vers le voyageur qui lui rendit son regard.
"Euh, salut toi! tu as fait bon voyage? on est content que tu sois de retour."
Le voyageur lui fit un signe de main et répondit en souriant...