Test de Final Fantasy V sur Super Nes
Entre le très bon FF4 et l'excellent FF6, il y a FF5. Mais que vaut ce pauvre oublié des ricains ? Nous allons voir....
Fiche du RPG |
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Développeur | Squaresoft | |
Langue | Français | |
Difficulté | Moyenne | |
Genre | RPG |
Une histoire à rebondissements
Devenue une caractéristique des FF ancienne génération, l'histoire de FFV est bien huilée.
Vous êtes Butz, un aventurier qui se balade dans le monde à dos de chocobos, une sorte d'autruche qui sert de monture. Vous rêvassez tranquillement au coin du feu quand une météorite s'écrase non loin de là. Intrigué, vous allez bien sûr voir ce qui se passe, et vous faîtes la rencontre de deux personnes très spéciales : une jeune fille un peu paumée (Lenna) ainsi qu'un vieil amnésique (Galuf). Vous décidez donc de ramener tout ce petit monde au château de Tycoon, non loin d'ici.
Malheureusement la météorite bloque le passage, et en désespoir de cause, vous rentrez dans la seule caverne que vous trouvez....
Celle-ci mène à un repaire secret de pirate. N'écoutant que votre courage, vous décidez de voler le bateau pour rentrer à Tycoon. Vous vous mettez donc aux commandes et vous vous apercevez que les voiles ne sont pas à leur place ! Sur ce, le capitaine (Farris) rapplique et vous fait prisonnier.
Pour vous sortir de là, Lenna annonce qu'elle est la princesse de Tycoon, et, curieusement, les pirates décident alors de vous aider.
Vous apprenez alors que si leur bateau n'a pas de voiles, c'est qu'il est tiré par une hydre, nommée Sylldra. Fort heureusement, car le vent ne souffle plus depuis quelque temps...
S'enchainent ensuite diverses révélations et retournements de situations, mais tout cela reste malheureusement trop plat et prévisible pour un FF.
Si le scénario est décevant, l'humour, lui, est omniprésent. Il y a toujours un moyen de déconner avec ces deux pervers gaffeurs que sont Butz et Galuf.
Bien sûr, à la fin ça se tasse et ça devient sérieux. Surtout parce que *******spoil censuré*******.
Le système de jeu
Bon et bien : c'est un FF, tout est dit ! Vue de droite et tout le toutim habituel.
Cependant, on note deux ou trois différences. Tout d'abord, tous les personnages peuvent accéder à toutes les classes et on en change constamment pour augmenter les caractéristiques de chacune d'entre elles, au moyen de points de job délivrés au compte-gouttes.
Chaque classe possède une commande spéciale à laquelle on ajoute une commande au choix gagnée en augmentant l'une des autres classes. Ajoutez à cela les commandes "Attaque" et "Item", et cela fait quatre commandes au total, ce qui est peu et nous oblige à faire des choix.
Exceptions à la règle, deux classes : le châtelain (classe de base) et l'immitateur (classe secrète), où l'on peut choisir respectivement deux et trois commandes au lieu d'une.
Aussi, chaque classe dépend d'un équipement spécifique. Et c'est là que le bât blesse. Toute la tactique du jeu se situe au niveau du choix de l'équipement très diversifié, des classes, mais aussi de la chance. Et de la chance, et il vous en faudra.
En effet, de nombreuses attaques et effets sont basés sur le hasard (Ex: le sort ultime "Météo", le couteau danceur, ainsi que l'attaque ultime "X-attaq"). En clair, si vous ratez un combat de peu, réessayez avec la même tactique et vous aurez peut-être plus de chance.
En clair, FFV veut se départager des autres FF mais il n'en devient pas plus tactique. Le système des classes peut paraître diversifiant mais il est vite rébarbatif.
Et le contexte?
Après avoir évoqué l'histoire et l'humour : L'un des principaux intérêt de ce jeu est sa carte très étendue où l'on s'y déplace librement très vite.
Il en résulte des tonnes de secrets cachés dans tout les recoins du jeu et difficiles à trouver sans soluce ou patience à rude épreuve.
Sont cachées dans le monde de FFV quantité d'armes et armures aux caractéristiques variées (mais pas toujours utiles), quelque Espers, des objets secrets (comme la lampe à invocations), et la classe Immitateur qui peut se révéler utile même si on peut s'en passer.
Parcourir ce monde à la recherche de nouveaux bonus ou tout simplement de nouvelles touches d'humour génère peu de lassitude.
Les graphismes sont à mi-chemin entre FFIV et FFVI, se rapprochant plus du IV, en restant assez médiocres en ce qui concerne la carte. Les animations de magies ont progressé visuellement mais ne vous attendez pas à l'effet "Waouh".
Les mimiques des personnages hors des combats sont intéressantes, avec de nombreux mouvements disponibles au service de l'humour et de l'émotion des scènes, bien sûr !
L'énorme point fort de Final Fantasy V reste cependant la sublimissime musique de l'inénarrable Nobuo Uematsu *applaudissements*.
AU FINAL... |
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Qualité visuelleLa Super Nes a vu de meilleurs graphismes dans sa longévité, cependant FF5 s'inscrit correctement dans son époque. |
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Qualité sonoreSublime. |
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BackgroundL'histoire est assez prévisible, mais elle se laisse suivre. |
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Interface - JouabilitéBen, c'est un FF. Classique et simpliste. |
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Durée de vie - RejouabilitéEn terminant votre première partie, il sera fort probable que vous ayiez la sensation d'avoir omis ou loupé certains secrets dissimulés, vous y reviendrez alors probablement. Certains ennemis demandent de nombreuses heures de jeu avant d'en venir à bout. |
17 |
Gameplay - IntérêtC'est un jeu intéressant à tendance cocasse. A essayer au moins une fois dans sa vie. |
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CONCLUSIONSi FFV est dans l'ombre de ses deux frères, il reste un très bon jeu, servi avec une superbe bande son. Il mérite grandement d'être découvert, malgré ses quelques défauts. |
16 / 20 |
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