Test de Gulliver Boy - Kuusou Kagaku Sekai sur Super Nes
Gulliver boy, dévelloppé par Bandai, est sorti en 1996. Il s’agit d’un A-RPG bien sympa qui mérite toute votre attention même si il est loin d’égaler les leaders du genre sur la mythique super nintendo.
Fiche du RPG |
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Développeur | Bandai | |
Langue | Français | |
Difficulté | Moyenne | |
Genre | RPG |
Un scénario bateau mais néanmoins bien développé
Dans ce jeu, vous incarnez le jeune Gulliver.
Ce jeune garcon vient de perdre son père et il décide donc de le venger en allant tuer Judo, son assassin et maître du royaume d’Espagne.(qui n’a rien à voir avec l’Espagne qu’on connaît).
Il est alors rejoint dans sa quête par un jeune savant nommé Edison puis par une princesse nommée Misty.
Le scénario, qui peut se résumer en trois lignes au début, se complexifie au fur et à mesure et fait intervenir de plus en plus d’endroits qui portent tous des noms de lieux connus mais qui n’ont pas grand chose à voir avec leurs homologues réels.
Vous vous balladerez ainsi en Espagne, à Rome ou encore en Himalaya, et vous ferez même un passge dans la disparu Atlantide (c’est d’ailleurs un point central du scénario).
Même si des rebondissments appraissent à plusieurs endroits, le scénario est généralement assez plat.
Cependant, le character design des persos est réellement terrible et toutes les phases de dialogue sont un régal par le délice que sont les têtes des persos qui sont alors représentées en une assez grande taille.
Ainsi, même si le scénario est banal, on accroche par le charisme des persos et les quelques bon rebondissements garantissent le spectacle.
Des graphismes sympas
Les graphismes du jeu sont à l’image du scénario, banaux.
En effet, comme vous le voyez, il n’y a pas de quoi se retourner la nuit.
C’est juste bon sans grosse surprise, excepté encore une fois les magnifiques visages de perso lors des dialogues qui remontent le niveau mais cela fait léger pour un jeu.
Mais attention, n’allez pas croire que le jeu est moche. Il est juste vraiment banal. Aucun endroit ne retient vraiment l’attention et de plus tous les décors se ressemblent quelque peu.
Du point de vue graphique, on peut aussi souligner la faiblesse des animations. Aussi bien pour ce qui est des pouvoirs spéciaux que pour les coups normaux.
Enfin, pour finir de passer en revue le côté esthétique du jeu, il est à noter que les musiques sont sympas bien qu’elle manque elle aussi d’originalité. Les sons quand à eux sont plutôt bons même si ils sont peu variés.
Un système de combat classique avec quelques bonnes idées
Le jeu étant un A-RPG, le système de combat est le même que dans tout autre représentant du genre.
On trouve ainsi des similitudes avec le mythique Secret of mana.
Ainsi, votre personnage ne frappe à 100% de sa force que lorsque sa barre est pleine.Cependant, il vient s’y greffer une autre barre qui se remplit plus lentement et qui permet de lancer un super coup.
Cependant, si les actions de Gulliver sont des plus classiques, celle des autres personnages sont un peu plus originales.
Ainsi, Edison, le scientifique, jette des bombes qui ont une puissance et une zone d’effet plus grande que l’arme de Gulliver. Cependant, celles-ci se rechargent beaucoup.
Misty, la princesse, est la personnage la plus intéressante. Si au départ, elle ne peut rien faire, elle apprend au fur et à mesure à utiliser des pouvoirs très utiles (4 en tout) et se révèle alors être le personnage le plus utile. Cependant, elle finit par perdre ces pouvoirs et acquiert,à la place, un espèce de bommerang assez puissant mais dont l’utilisation est limité.
Enfin, l’alternance des personnages est un principe inhérent au jeu assez intéressant.
Vous contrôlez ainsi un personnage pendant que les deux autres ne font rien ce qui leur permet de recharger leurs armes et leurs points de vie.
Ce système est primordial pour le bon dévelloppement du jeu.
Finalement, si Gulliver boy ne semble au départ n’avoir qu’un gameplay basique, il se révèle au final posséder un système bourré d’idées originales.
Une trop faible durée de vie
En effet, vous pouvez terminer le jeu en une bonne dizaine d’heures.
C’est certes assez bon mais on aurait vraiment espéré que ça dure plus longtemps tant le plaisir ressenti en jouant est grand.
Ce défaut empêche finalement Gulliver Boy d’être un très bon jeu et le classe parmi les bons jeux.
On revient cependant avec plaisir sur le jeu et on hésite pas à le recommencer deux ou trois fois, ne serait ce que pour mieux comprendre certaines petites subtilités du scénario.
Au chapitre des regrets, on peut ajouter qu’on évolue pas beaucoup (à peine sept niveaux pour tout le jeu) et que cette évolution se fait de manière trop aléatoire.
AU FINAL... |
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Qualité visuelleAssez banaux, rien ne vous surprendra excepté les visages des persos qui sont superbes. |
14 |
Qualité sonorePas de quoi être scotcher au plafond. |
10 |
BackgroundUn scénario très bateau mais des personnages extrêment charismatiques donnent au jeu un intérêt globale plus que satisfaisant. |
16 |
Interface - JouabilitéDu même niveau que le graphismes sans surprise. |
12 |
Durée de vie - RejouabilitéPlutôt moyenne mais on revient avec plaisir. |
14 |
Gameplay - IntérêtTrès bon. Extrêment inspiré de Secret of Mana en lui ajoutant quelque bonnes idées. L'alternance des personnages est très bien utilisé. |
18 |
CONCLUSIONGulliver boy est un bon petit A-RPG bien sympa. Il n’inquiétera pourtant pas les caïds du genre que sont les Secret of mana mais il leur présente une alternative agréable. Son gameplay bien pensé et son character design terrible en font tout de même un bon jeu que tout fan de RPG et surtout de A-RPG se doit de posséder. |
14.5 / 20 |
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