Test de Ryuki Heidan Danzarb sur Super Nes
Ryuki Heidan Danzarb ( 龍騎兵団ダンザルブ ) aka « Danzarb l’escadron chevaucheur de dragon » est un petit jeu crée en 1993 qui est passé relativement inaperçu. A l’origine de ce jeu, on peut retrouver les studios Yutaka et surtout Pandora Box/Gainax. Qu’en est-il donc de ce jeu ?
Fiche du RPG |
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Développeur | Pandora Box/Gainax | |
Langue | Anglais | |
Difficulté | Moyenne | |
Genre | RPG |
Peace and...war?
Dans un futur très lointain, une guerre fait rage entre le pays d’Oval et l’armée cybernétique du pays de Damayan. Vous incarnez un jeune bleu récemment entré à l’académie militaire d’Oval nommé Matthew Robin. Si Matthew semble être une jeune recrue ordinaire, son père et son frère sont de célèbres scientifiques en train d’effectuer des recherches sur une nouvelle arme appelée super monoroïd. Dans les minutes qui suivent le début du jeu, l’histoire prend vite une nouvelle tournure, et Matthew se retrouvera avec son père et son frère tués, ainsi que sa mère et sa sœur kidnappées par les Damayans. Très rapidement, Matthew se verra offrir l’occasion de venger sa famille sous la forme d’une offre : rejoindre Danzarb, l’escadron d’élite que tous les militaires d’Oval rêvent d’intégrer un jour. Cependant, au fil de l’histoire, vous verrez que les choses ne sont pas ce qu’elles semblent être, et au final, l’intrigue est beaucoup plus compliquée que ce qu’on pourrait penser...
Pourquoi cette guerre ? Quels en sont les motifs ? Qu’est-ce que les 2 pays ont à gagner dans cette histoire ? Autant de questions qui trouveront leurs réponses petit à petit durant le jeu.
D'un point de vue général
Concernant le système de jeu, vous aurez ici droit à ce qui se fait de plus classique en matière de RPG super-famicom. Vous équipez vos personnages, bougez dans des bases militaires ou en extérieur et vous vous faites attaquer par des vilains de façon aléatoire ou non. En effet, parfois les ennemis sont visibles sur la carte, même si cela n’arrive que 2 fois si je me souviens bien, et un contact est nécessaire pour enclencher une bataille. Le système d’équipement des armes et armures est quelque peu ennuyant car on a du mal à comprendre ce qui se passe. On équipe des parties d’armure et des armes, et le seul moyen de se rendre compte de leur efficacité en combat réel est de les tester. Facile ? Hélas, chaque personnage possède un type d’arme qu’il manie mieux que les autres, et trouver l’arme optimale peut se révéler une tâche des plus ardues.
Quant aux armes, celles-ci sont synthétisées à partir d’énergie, l’unité monétaire du jeu, et plus Kim et Janice, atteindront un niveau élevé, plus elles pourront synthétiser des items puissants.
Super hemorroïdes euh...monoroids?
L’une des principales armes utilisées par les armées respectives de danzarb se nomme monoroid, sorte de machine géante à l’apparence animale ou humanoïde. Les super monoroids sont des versions plus puissantes des monoroids classiques, non seulement par leur taille, mais également par leurs facultés d’évolution. En effet, il sera possible d’augmenter le niveau des monoroids afin de leur donner plus de points de vie et plus d’énergie (comprendre plus de munitions pour les armes). Les Super Monoroids du jeu ont la forme de dragons et au fur et à mesure que le scénario progresse, leur nombre atteindra 5 : Rouge, Bleu, Jaune, Vert et Blanc (non ils ne se combinent pas de façon power rangers). En dehors de cela, les combats en super monoroids se déroulent exactement de la même façon que les combats classiques, et le jeu vous fera allègrement alterner entre les 2.
Graphiquement parlant
Graphiquement, Danzarb date de 1993, et ça se ressent cruellement. Les sprites ont l’air d’avoir été recyclés depuis la famicom, les personnages font la moitié de la taille qu’ils ont dans un tales of phantasia ou Star Ocean, et les animations sont inexistantes. On notera que la super nintendo est sortie depuis plus de 3 ans au Japon à cette époque, et la pauvreté des graphismes peut expliquer le manque d’interêt reçu par ce jeu.
Des musiques bof...du bruit ouais...
Les musiques de Danzarb sont également décevantes. Cela ressemble à du 8bits et même si les sons collent pas mal avec les graphismes, le soundtrack n’est certainement pas quelque chose que je me procurerais volontiers. Sur ce, je crois que tout est dit...
AU FINAL... |
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Qualité visuelleUn seul mot: décevant...surtout après avoir vu Emerald Dragon (1989) |
8 |
Qualité sonoreMouais...y'a pire comme y'a mieux...disons que au moins ça colle au jeu... |
10 |
BackgroundUn très bon scénario à mon avis qui vaut la peine qu'on s'y interresse. Je dirais même qu'il était en avance sur son temps. J'ai particulièrement aimé le dénouement. |
14 |
Interface - JouabilitéUne interface extrêmement difficile à utiliser quand on ne sait pas quelle arme est plus efficace qu'une autre... |
5 |
Durée de vie - RejouabilitéUne chose est claire, on y rejouera pas une fois terminé...quant à la durée de vie, elle est potable, ni trop longue ni trop courte... |
9 |
Gameplay - IntérêtAssez fun au début, l'intensité des combats aléatoires fait diminuer très vite le plaisir qu'on en tire, et au final on a qu'une hâte, c'est de finir le scénario pour passer au suivant afin de comprendre ce qui se passe. |
9 |
CONCLUSIONUn jeu trop linéaire dont le seul point fort est le scénario. Le reste étant complètement manquant pour un jeu de 1993, je doute que beaucoup de gens ne s'y interressent. |
9 / 20 |
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