Attention ! Votre navigateur (Internet Explorer) présente de sérieuses lacunes en terme de sécurité et de performances, dues à son obsolescence.
En conséquence, ce site n'est plus consultable sur Internet Explorer, nous vous invitons à utiliser un navigateur récent (Firefox, Chrome, Safari, Edge, ...)

Devil Summoner est un spin-off de la série des Shin Megami Tensei, la série phare d’Atlus, et ce, au même titre que Persona. Voici venu alors le test du premier Devil Summoner arrivé jusqu’en France. Le test a été réalisé à partir de la version US.

Fiche du RPG

Screenshot-titre du test de Devil Summoner - Raidou Kuzunoha vs. the Soulless Army
Développeur Atlus
Langue Anglais
Difficulté Facile
Genre A-RPG

Demogorgon

Cet épisode de la saga des Devil Summoner nous transporte au plein centre de Tokyo comme c’est presque toujours le cas dans les megaten, en plein cœur de ce qui semble être les années 20. Vous êtes Raidou Kuzunoha quatorzième du nom, détective et avant tout devil summoner à vos heures non perdues. Votre but est de protéger la populace des entités mystiques qui veulent foutre le bordel en ville. Pour ce faire vous serez aidés de démons que vous pourrez invoquer pour en combattre d’autres.

L’intrigue n’est pas très recherchée. Un général de guerre japonais monte sur pied une armée invincible pour rendre le Japon première puissance mondiale à l’aide de sorts interdits. Vous êtes là pour l’en empêcher. Sur un fond du mythe de Cthulhu, vous allez enquêter plus profondément l’affaire pour tomber sur des histoires de possession, de manipulation, de magie noire et autres. Devant vous se dresseront des dizaines de démons, des hommes politiques, l’armée et d’autres démons et personnes aux pouvoirs étranges et décalés. Encore une fois Atlus nous sort un titre assez noir.

Le scénar avancera la plupart du temps en text box
Mais de temps en temps aussi en cinématique

Haborym

Le style de jeu se situe entre le RPG classique, pour ses déplacements sur les différentes maps et l’Action-RPG pour ses combats. En effet votre héros se déplace en temps réel sur des décors peinturlurés et précalculés à la manière exacte d’un Final Fantasy VII pour n’en citer au hasard qu’un seul. Les combats arrivent de manière aléatoire sur l’écran et vous transportent ainsi dans un autre cadre où vous devrez affronter vos ennemis en temps réel.

Un peu à la manière d’un pokémon vous pourrez annihiler vos ennemis comme les piéger dans des tubes d’invocation mais ceci à condition d’avoir trouvé leur point faible, ce qui les foutra à moitié dans les vaps. Ainsi s’en suit une grosse quête à la collection, non pas d’animaux de compagnie pour hippie, mais bel et bien de gros démons pour certains surpuissants.

Je pense qu’il est inutile de préciser que chaque démon ou presque a sa particularité indéniable et parfois obligatoire si vous voulez battre les boss…mais y’en a qui préfère pas, ça arrive.

Pour les combats vous vous retrouverez soit seul soit comme la plupart du temps, aidé de votre unique ami démon. C’est dommage de n’avoir à son compte qu’un démon mais rassurez vous ; vous pouvez en changer à tout moment. Il en sera de même pour le démon qui vous suit sur les différentes maps (et pas sur la carte qui est à la limite de l’inexistante comme chez tous les Megaten). Ce démon aura donc aussi ses particularités qui vous aideront à passer certains passages scénaristiques obligatoires…encore une fois libre à ceux qui veulent de ne pas avancer dans le jeu, ça arrive.

Enfin lorsque que votre démon qui se la joue toujours solo déboîte les monstres ou vous soigne selon vos ordres, vous pouvez soit trancher de votre katana les âmes puantes en face de vous, soit les éclater à coup de gun élémentale en live…au choix.

Un bon bordel
Je vous la coupe comment madame ?

Apollyon

Graphiquement c’est pas trop la claque. Atlus a son style propre qu’on retrouve encore une fois ici. O­n le remarque essentiellement au character design toujours un peu pareil typiquement Atlus. A côté de ça o­n retrouve une 3D pour les personnages et monstres assez correcte sans pourtant déboîter à coup de rangeo. Les décors sont assez fins et visent le réalisme…et c’est typique Atlus encore une fois ; nous faire évoluer dans un monde contemporain et proche de la réalité. Il n’y a pas vraiment non plus d’effets mirobolants pour tout ce qui est magie et attaques spéciales. Les couleurs sont assez fades et tournent plus aux nuances de gris. Ca ne charme certes pas tellement mais correspond par contre totalement à l’ambiance assez sombre du jeu et à la réalité de l’industrialisation. O­n ne se balade absolument jamais dans des grandes contrées inexplorées donc à part le gris pour le béton, dur dur de faire différemment.

Les cinématiques sont pas males mais très rares (tant mieux!). L’animation est bonne, les effets corrects et les mises en scène intéressantes. Mais ce n’est pas ce qui fait la force du jeu à l’instar d’un FF ou si o­n pousse à l’extrême, d’un Xenosaga.

Musicalement c’est très, mais alors très moyen. Comme toutes les productions Atlus encore une fois j’ai envie de dire. Je sais pas ce qu’ils o­nt avec leurs compositeurs mais franchement ça le fait pas trop. Alors oui il y a toujours 2/3 bonnes zics par ci par là mais déjà elles sont resservies pendant tout le jeu et elles ne suffisent pas à elles-même à me faire dire que l’ost de Devil Summoner n’est pas pourrie. Ce n’est pas rare non plus qu’il n’y ait tout simplement pas de musique. Est-ce pour renforcer l’esprit réaliste ? Je ne sais pas mais si c’est le cas c’est très con. Bref, pas du tout emballé sur ce coup là.

Bah les démons servent parfois à quelque chose
Le plus bel effet de tout le jeu ^_^

Mastema

Devil Summoner pêche par son scénario un peu trop fragile. Après s’être tapé un Digital Devil Saga, voyant miroiter devant soi un Persona 3, la tâche était trop lourde pour les programmeurs qui nous o­nt alors sortis un bon pti rpg, sympa mais qui manque cruellement de la profondeur typique Atlus. La psychologie des personnages est à la limite de l’inexistante si bien que vers la fin du jeu o­n se retrouve face à un passage pitoyable qui est censé être émotionnel où chacune de vos rencontres vous soutiennent avec fureur, même le mécano du coin de la carte auquel o­n a tout juste parler 5 minutes avant, enfin bon…

Contrairement aux autres Shin Megami Tensei, le jeu est aussi assourdissemment facile. Mais vraiment ultra simple. Les objets ne servent à rien, si bien que je ne m’en suis pas servi une seule fois de tout le jeu même contre le minable boss de fin. A chaque énigme un peu poussée, la réponse est à moins de 5 minutes à pieds, les monstres se choppent trop facilement. Les quêtes annexes sont très très limitées et se résument surtout à des combats tous plus faciles les uns que les autres. Ceci n’a rien de très excitant.

Donc déçu, oui je le suis. Pas que je trouve ce jeu mauvais mais il ne m’a pas troué les fesses comme j’aurais espéré et c’est bien ce qui me chagrine.

Allé hop o­n passe au verdict !

Vos stats
Vous pouvez faire fusionner des démons ensemble pour en obtenir un bien plus fort !

AU FINAL...

Qualité visuelle

Froids, sombres et réalistes, les graphismes ne m’emballent pas particulièrement mais ont le mérite d’être propres. Les persos et monstres sont bien digitalisés même si leur design et parfois à chier.

 11

Qualité sonore

C’est naze dans l’ensemble. Vu ce qui se fait en matière de RPG à côté c’est vraiment nul. Seule l’intro avec son pti style Jazzy a un pti quelque-chose de sympa ainsi que les présentations de chapitre.

 6

Background

C’est ce qu’il y a de plus soigné dans le jeu ; le background. En effet, on évolue bien dans un monde gangrené et on sent bien monter de plus en plus la catastrophe sans pouvoir trop rien y faire. Ca rend pas mal. Dommage que le scénario n’ait pas été un peu plus étoffé car ça aurait pû être très bon.

 14

Interface - Jouabilité

La prise en main du jeu est très rapide et intuitive ; même un gamin de 4 ans pourrait s’en dépêtrer. Par contre le menu est assez fouillis avec parfois des incohérences genre un menu pour les monstres mais un autre pour choisir leurs capacités. Sinon rien de grave ni d’exceptionnel.

 13

Durée de vie - Rejouabilité

25 heures et chuis gentil. Aucun intérêt des quêtes annexes, rien d’attrayant qui nous pousse à refaire le jeu…mouais voilà quoi !

 9

Gameplay - Intérêt

Le jeu a l’avantage d’être très facile d’accès et très orienté pokemon. Il n’apporte rien par rapport aux autres productions d’Atlus mais saura changer l’aveuglé FF. Pour un RPG arrivé en France et un joueur français, il s’agit quand même là d’une expérience vidéoludique unique. Mais pas pour tous les autres.

 12

CONCLUSION

Je suis très déçu par ce RPG d’Atlus qui est carrément plus facile que d’habitude. Le côté evil omniprésent et moins poussif aussi. L’apocalypse est loin dans cet opus. Bref un RPG très moyen, qu’on fait vite fait mais qu’on oublie aussi vite.

11 / 20


prout

Laisser un commentaire

Informations !

Vous êtes en mode visiteur ! Si vous le souhaitez, vous pouvez vous connecter afin d'intervenir avec votre personnage.

Pour toute question, merci de vérifier au préalable si notre FAQ y répond.