Test de Castle Fantasia : Seima Taisen sur Dreamcast
Un jour, une boite de production de jeux interdits aux moins de 18 ans a décidé de porter certains de ses jeux vers des consoles, ainsi est né Castle Fantasia Seima-taisen ( キャッスルファンタジア聖魔対戦 ) sur Dreamcast. Le jeu ne connu qu’un mince succès auprès des joueurs japonais qui préféraient sans doute la version 18+. Quelques années plus tard, lors d’un rangement de placard chez un pote, un novice en langue nipponne est tombé sur ledit-jeu. Ainsi commença le test de ce petit Tactical-RPG…
Fiche du RPG |
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Développeur | Studio e.go | |
Langue | Japonais | |
Difficulté | Facile | |
Genre | T-RPG |
La grande guerre des démons sacrés
500 ans avant l'ère de Castle Fantasia, une grande guerre éclata ; cette bataille allait laisser son nom dans l’histoire comme « La guerre des démons sacrés». Dans cette lutte, 2 factions s’opposaient : les terres saintes d’Injiera qui vénèrent un dieu de lumière, et où la classe sociale est décidée par la naissance, et la république de Rushiera qui s’oppose à cette pratique et vénère un dieu des ténèbres. L’histoire commence avec la montée en influence d’un héro qui allait mettre un terme à ces combats sanglants.
Stratégie??? Où ça??
Castle fantasia est un jeu de stratégie comme la série des Fire Emblem, comprendre : dialogues et combats. En effet, à chaque chapitre, vous avez droit a un, voire plusieurs combats sur une carte grillagée comme d’habitude, le tout entrecoupé de scènes plutôt marrantes. On regrettera hélas l’aspect "effets de terrain" qui n’est ne soit pas très évolué, et malgré certains personnages qui se déplaceront plus vite que d’autres, vos personnages auront tous sensiblement le même rêle: taper le mechant. Vous allez me demander : « Mais ou est le challenge ??»
Et bien la réponse est : Il n’y en a pas de véritable, mis a part le dernier boss. En effet, l'IA est des plus basiques et la seule difficulté consiste à rassembler l’adversaire en groupe de façon à déchainer des sorts et des limit-breaks (oui oui vous avez bien compris) sur ceux-ci. Souvent, les adversaires seront plus forts que vous, mais en les encerclant à plusieurs, il n’y a pas de problème du tout. Il faut toutefois faire attention à ne pas toucher ses alliés en lancant des sorts de zones ou en utilisant les limit-breaks dévastatrices.
Graphismes et Son
L'un des seuls points forts de ce jeu, c'est probablement les graphismes tous beaux tous mignons, même si au final ceux-ci n’ont pas beaucoup évolué depuis 1998 (oui, c’est le même studio qu’Elemental Arts mais qui a changé de nom et de catégorie de jeu entre temps). De ce côté là, rien à dire, le chara design est fait de main de maitre, les sprites des personnages sont superbes malgré le manque de filtres lissant l’image, et les effets de lumière sont gérés de façon magistrale. Concernant le son, il n’y a pas grand-chose à reprocher, les musiques collent très bien a l’ambiance tantôt triste tantôt joyeuse, et même si elles n’ont rien de transcendant le travail n’est pas bâclé comme certains jeux qui sortent encore de nos jours. En outre, l'ajout de voix lorsque les protagonistes parlent est un énorme plus, qui contribue à relever l'aspect scénaristique.
Mais ou est l'intérêt?
Castle Fantasia Seima-Taisen n’attirera probablement pas les joueurs avides de stratégie en raison de sa simplicité extrême, et du temps énorme passé dessus à chercher les mots dans le dico. Si il y a toutefois un intérêt à jouer à ce jeu, c’est dans le scenario qu’il réside. En effet, il s’agit la d’une aventure à scenarios multiples, et un bon quart du jeu est déterminé en fonction de vos choix d’actions dans l’histoire. Je ne cacherai pas en outre que sous l’aspect stratégie se se dissimule un jeu de « drague virtuelle» tant adulés par une certaine catégorie de la population nippone, et dans lequel le but est de finir avec une des demoiselles de l’équipe. En dehors de ces 2 points, je n'ai personnellement vu aucun intérêt supplémentaire succeptible d'accrocher les joueurs potentiels.
AU FINAL... |
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Qualité visuelleUne très bonne qualité visuelle si l’on compare à certains jeux sortis encore aujourd’hui, mais il y a peu de progression depuis 1998…dommage |
15 |
Qualité sonoreAtmosphère très bien rendue, les musiques sont très jolies. Les voix des personnages lors des phases de dialogue en font un très bon jeu très vivant. |
17 |
BackgroundUn scénario classique de jeu de stratégie, mais développé de façon drôle et amusante avec les bruitages qu'il faut. |
15 |
Interface - JouabilitéAssez difficile à comprendre pour les non japonisants, sinon ça reste assez classique et bien présenté. |
13 |
Durée de vie - RejouabilitéUne durée de vie moyenne de 20 heures avec possibilité de rejouer à partir de certains points pour obtenir les 8 scénarios/fins différentes. |
16 |
Gameplay - IntérêtMême si il n'y a pas grand intérêt à jouer à ce jeu pour les assoiffés de stratégie, le fun est omniprésent et personnellement j'ai bien aimé me fendre la poire sur la façon dont Hui se fait maltraiter par les demoiselles de son équipe. Malgré le manque d'IA, les combats restent amusants, et souvent, on se surprend à en recommencer un parce qu'on a massacré un de nos propre personnage avec une attaque de zone. La plupart des joueurs fans voudront également refaire le jeu plusieurs fois afin de collectionner les superbes artworks disséminées le long des scénarios alternatifs du jeu. Reste la barrière de la langue...dommage... |
14 |
CONCLUSIONUn très bon jeu pas trop ennuyant à condition de comprendre la langue. Sinon, il ne vaut peut-être pas le coup... Pour un non japanophone, retirez 6-7 points sur la note finale. |
14.5 / 20 |
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