Attention ! Votre navigateur (Internet Explorer) présente de sérieuses lacunes en terme de sécurité et de performances, dues à son obsolescence.
En conséquence, ce site n'est plus consultable sur Internet Explorer, nous vous invitons à utiliser un navigateur récent (Firefox, Chrome, Safari, Edge, ...)

J'ai entendu des personnes qui disait qu'il était chi***.
Donc je m'insurge et voilà un test que veux vous prouvez le contraire!

Fiche du RPG

Screenshot-titre du test de Phantasy Star Online Episode III: C.A.R.D. Revolution
Développeur Sonic Team
Langue Français
Difficulté Moyenne
Genre T-RPG

Alors, c'est quoi l'histoire?

Ben voilà, ceux qui ont pu jouer au I&II savent que PSO raconte l'histoire d'un vaisseau immigrant: Pionner II.
Cet épisode se situe lorsque Ragol (la planète sauvage où les habitants du vaisseau veulent atterrir) est à peu près pacifiée. Le Principal Governement (je vous fais un dessin?) a donc commencé à envoyer des équipes pour aménager l'endroit.
En parallèle, l'un des labos de PionnerII travaille sur une nouvelle technologie: la C.A.R.D. Technology. Une méthode révolutionnaire qui permet de transformer armes, êtres vivants et mêmes des capacités spéciales (là, c'est du pur délire, mais o­n leur en veut pas) en cartes.
Et là, c'est le drame...

Un dénommé Break vole des données concernant cette technologie et vas fonder sur Ragol une organisation dissidente: les Arkz. Et il va faire qu'embéter le Principal Governement avec ses amis.

Un systéme de jeu....pas comme les autres.

Vous vous en doutiez, vous allez devoir vous battre avec les dîtes cartes.
En fait, PSOIII est un habile mélange d'échecs, jeu de cartes et jeu de dés.

D'un coté se trouve les "gentils", les Hunters. Eux se battent en équipant des cartes objets (càd des armes, boucliers, mags [sortent de petits robots qui boostent vos caractéristiques], etc...) pour ensuite foncer tapper l'autre.
Ils profitent donc de la protection de ces armes et à moins d'utiliser une attaque spéciale que ne possédent que de rares cartes, o­n est obligé de casser toutes les armes équipées par un Hunter avant de le tuer.
Impossible? Il faut aussi savoir que sauf quelques rares cas (apprennez que dans PSOIII, chaque régle est contredite par au moins une carte, et c'est là l'intérêt), le Hunter perd un PV à chaque arme détruite.

De l'autre coté, o­n trouve les "méchants": les Arkz. Ceux-ci se battent en invoquant des créatures vivant sur Ragol (quel bonheur que de se cacher derrière ces Rappys qu'on tuait par dizaine dans les I&II) et en s'en servant comme d'un bouclier. En effet, sauf exceptions (bon, je vais arrêter de répéter ça, considérer que c'est tout le temps sous-entendu), les Arkz sont mauvais au corps à corps et s'il se trouve en face d'un Hunter, ils o­nt du soucis à se faire.
Le Arkz ne perds pas de PV lorsque meurt son(ses) monstre(s) (sauf....ah non, j'ai dit que je le disais plus.)

Où interviennent les échecs et le dés là dedans?
Et bé d'abord parce que le nombre d'actions à chaque tour est décidé par un lancer de dès (quel horreur que de faire 1 lors d'un passage décisifs et d'en prendre plein dans la tr***).
Ensuite, tout ce petit monde évolue sur un quadrillage où tout un tas de paramètres tel que la portée de chacun devront quider votre choix de positionnement.
Et les terrains ne sont pas toujours carrés. Et pas toujours sans obstacles.

Des modes de jeu très divertissants

PSOIII comprend diférents modes de jeu:

D'abord il y a le O­nline, dont je ne parlerai pas pour des raisons budgétaires (vous aurez compris).

Et puis le Offline, qui comporte deux modes qui font que ce jeu est aussi interressant sans connexion.

D'abord le mode Histoire qui permet de jouer des deux cotés de la barrière (Arkz ou Hunter) tout en gardant les cartes gagnées dans l'autre mode. A chaque fois o­n vous donne une mission et il vous faudra parler à tout le monde pour en débloquer des annexes et surtout savoir qui envoyer au combat car si o­n envoie la bonne personne, o­n déclenche parfois une cutscene aidant à comprendre un peu le bourbier de cette histoire.
Ensuite il y a le mode Bataille Libre qui correspond au multijoueur, je passe énormément de temps sur ce mode qui est vraiment très fort en coopération. Ou même tout seul.
On peut y jouer sur les terrains et avec, pour les adversaire, les decks débloqués en mode histoire.

Tout ceci permet de varier les plaisirs. o­n peut par exemple essayer de jouer avec 4 Arkz sur le terrain ce qui finit avec un terrain bloqué par des tonnes de monstres.

Fourre-tout.

J'ai l'impression d'oublier plein de trucs supers!!!

Euh... Comment o­n gagne les cartes? A la fin de chaque combat, gagné ou perdu, o­n choisit parmi quatre paquets de cartes contenant un nombre de cartes dépendant du rang (S,A+,A,...E) obtenu.

Y'a beaucoup de cartes? 477 je crois. C'est certes pas beaucoup (comparé à Magic the Gathering par exemple) mais certaines sont difficile à trouver et elles sont très diversifiées.

Y'a des cartes bonus? o­n parle de PSO là. Ce qui o­n joué au I&II savent ce que je veux dire. Par exemple, o­n gagne des cartes pour chaque sauvegarde d'un jeu Sonic-Team sur sa carte mémoire.

Y'a tout plein de Mesetas? Uniquement en o­nline.

Narf...j'oublie des choses et ça m'énerve.....

Et des défauts?

Ca, y'en a parce qu'il en faut bien.
Mais ces défauts sont inérants à ce type de jeu ou indépendant de la volonté de Sonic Team.

D'abord, le gros défaut de PSOIII, c'est son AI. C'est sûr qu'à force de faire un jeu ultra-complexe et super-tactique, l'AI devient difficile. Par exemple l'ordi utilise ces cartes de défense dès qu'il peut, même s'il ne va prendre qu'1 point de dégats. Par conséquent, les ordis ne sont dangereux que parce qu'ils o­nt des decks de fou(paquet de cartes pour les incultes).
De plus, jouer avec un ordi comme ami est éprouvant tellement il les acumule (les bourdes).

Deuxième défaut: Les traducteurs sont des imbéciles.
Ce jeu a été traduit comme les instructions sur une boite de couches Pampers en javanais.
Il arrive souvent que ce qui est écrit sur la carte change de nom en court de route, et/ou ne corresponde pas à la réalité. Sans parler des raccourcis que ne veulent rien dire et des verbes intransitif qui deviennent transitif.
Durant les cutscenes, ou déjà les informations sont livrée au compte-goutte, la médiocrité de la traduction fait qu'on ne comprend pas la moitié de l'histoire.
Et apparemment, cela vient de la traduction japo-américaine puisque j'ai lu des personnes qui s'en plaignaient sur gamefaqs.com

Autre défaut nommé par Alfrodull: o­n choisit la tête de son perso, comme dans le 1&2, mais il ne se bat pas, o­n doit utiliser des personnage du jeu. Peut-être qu'Online.....

Lorsqu'on attaque plusieurs ennemis en même temps, seul sont indiqués les dégats pris par le premier touché, or il n'est pas rare que ça varie et qu'en croyant sauver son monstre o­n utilise une carte défense alors qu'il va prendre beaucoup trop pour être sauvé.

Et j'en oublie peut-être quelques uns... Mais dans l'ensemble, si les défauts nous font râler sur le coup, o­n les oublie vite (à condition d'être pris dans le jeu, je vous l'accorde. Certaines personnes auront des boutons qui leur pousseront en jouant à ce jeu, d'où l'obligation d'y jouer avant de l'acheter).

AU FINAL...

Qualité visuelle

Rien à redire pour moi. Compte-tenu du fait qu'il faut designer pas mal d'armes, le résultat est plus que satisfaisant. On remarquera par exemple que les évolutions des monstres ne sont pas juste recolorier mais redessiner pour changer quelques détails. Toujours le souci de bien-faire de Sonic Team. On regrette un peu que les perso soit ceux de PSOI&II, datant quand même de la Dreamcast. Les illustrations des cartes, pour la plupart faîtes à la main, sont cool. Autre détail propre à Sonic Team: la caméra est parfois plus qu'énervante.

 14

Qualité sonore

Les musiques passent un peu inapercus, à part la musique de la scéne de départ (celle qu'on a lorsqu'on appuie pas sur Start) qui m'a plû. Les musiques sont bonnes, ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit, mais seules quelques unes restent en tête.

 13

Background

Plus dévellopé que dans le 1&2, il n'est pas prédominant. Cependant, chaque perso est soigné et fouillé avec leurs petites intrigues qu'on découvre au fur et à mesure. Personnage très vivant, notre supérieur en mode Hunter me donne envie de lui coller une tarte à chaque fois.

 14

Interface - Jouabilité

Simple, même si on s'y perd parfois dans les cartes. Une des particularité de PSOIII est qu'on ne peut jamais revenir en arrière durant les combats, ce qui oblige à bien réfléchir à ce qu'on va faire. Ce n'est cependant pas l'interface qui vous fera raler.

 19

Durée de vie - Rejouabilité

Je ne l'ai pas finis, mais j'ai déjà pas mal d'heures derrière moi (environ 90). Jouer en mode multijoueur permet de ne pas avancer trop vite dans le mode histoire. De plus, j'ai crus comprendre qu'on pouvait refaire le jeu en gardant les même cartes afin de débloquer les cutscenes qu'on a manqué. En tout cas, si vous avez le Online, comptez une durée de vie infinie ;)

 17

Gameplay - Intérêt

Le coté tactique, extrémement poussé, rend ce jeu très interressant, si vous supportez d'attendre que l'ordi ait fini de jouer avant de passer à votre tour. A mon avis, ce qui l'ont trouvé ennuyant se sont trompé de jeu et n'ont pas compris de quoi il s'agissait.

 19

CONCLUSION

PSOIII est super captivant malgré de nombreux défauts qui à mon avis aurait été difficilement évitable. On retrouve dans ce jeu ce soucis de bien faire propre à la Sonic Team et qui manque à tant de jeu (mais non, je ne vise pas que FFCC, je vise Square-Enix en général). Si vous n'aimez pas les cartes, testez-le chez un copain, il pourra vous séduire comme vous débecter.

16.5 / 20


URB

Laisser un commentaire

Informations !

Vous êtes en mode visiteur ! Si vous le souhaitez, vous pouvez vous connecter afin d'intervenir avec votre personnage.

Pour toute question, merci de vérifier au préalable si notre FAQ y répond.