Final Fantasy VII, un RPG cultissime, un succès planétaire, une référence dans les jRPG encore aujourd'hui... mais pourquoi ? Gamekult s'est penché sur la question, sur un article plutot intéressant
[...]Le 31 janvier 1997 sortait Final Fantasy VII sur la première PlayStation. Un événement dont on mesure encore la portée quinze ans jour pour jour, au point de s'attarder une nouvelle fois sur l'influence majeure de ce titre qui a redéfini la manière de concevoir le RPG japonais.[...]
- Sa fiche sur RPGamers
- Son test par Sielfried
- L'iso de FF7 sur RPGamers
Commentaires
ça fait pas mal de temps que je me pose la question aussi. J'ai mes théories mais je vais voir ton lien de ce pas
Ouais, tu nous diras si tu es d'accord avec eux ou pas :)
Je suis en partie d'accord mais il manque un truc que je ne comprends pas.
1. Sephiroth - Je dis Sephiroth car c'est le plus marquant mais ce n'est pas vraiment Nomura le trait de génie dans l'histoire là c'est carrément le charisme des personnages. Entre le psyché Cloud, l'ivol Sephiroth (Kefka était seulement nihiliste), les gros seins de Tifa, la pureté déchirée d'Aerith et tous les autres qui ont eu la chance de ne pas être encore les clichés d'un monde du JV. Le pool des perso était juste génial.
2. Les musiques : je comprends pas qu'on n'en parle pas ?? One Wingged-Angel ou le thème de RPG le plus repris et le plus adoré au monde... C'est pas un hasard non plus. Moi j'étais fou devant Sephiroth à la fin du jeu. J'avais quoi, 15/16 ans, j'avais jamais écouté un truc aussi grandiose depuis la scène de l'opéra de FF6 (que j'aimais pas d'ailleurs à l'époque). L'OST en général est juste magnifique. Ok les autres FF notament le 6 avaient une putain de bande son aussi, Chrono Trigger ou ce que tu veux, mais là, vu que ça a été distribué partout, tout le monde a pu apprécier. Ca aurait pas eu le même impact si ça avait été de la merde.
Oui sans compter l'effet "SONY", la pub associée à FF7, l'antécédant de la série, l'un des premiers RPG TROIS DE (OMG mzfedfhj mff !), etc etc etc.
Les joueurs étaient assez kikoo lol aussi à cette époque, il faut bien l'avouer. :) Les limites faisaient bander.
Il y a toujours un décalage de réussite entre un produit qui fonctionne et le suivant. Généralement le suivant récupère la satisfaction des clients du premier volet, et la réussite ne dépend généralement pas de ce nouveau produit. C'est un peu le même effet en musique : On aime l'album 1 alors on achète l'album 2. On achètera l'album 3 en fonction de notre apréciation du 2.
D'ailleurs ça s'est très bien vu avec FF8, très largement vendu, mais où l'apréciation des joueurs a été plus que mitigée au final.
FF6 faisait rêver les européens. FF7 est arrivé, il a déchiré sa mère. FF8 s'est donc très fortement vendu.
FF8 a essayé de cibler une autre population de joueurs: les filles. Si on combine ça au fait que Squaresoft s'est aperçu que la 3D marchait bien, et a alloué trop de ressources dessus, on obtient un jeu certes beau, mais constitué de nombreux clichés/personalités romantico-banales à la limite d'un drama coréen et à l'histoire très peu développée...
L'histoire de FF8 est vachement bien. Juste elle est mise en retrait par la mise en scène. Y'a plein de trucs qui sont pas dits mais juste suggérés.